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le mardi 28 août 2018
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Catégorie : Histoire |
Type : Littérature |
Presses Universitaires de Rennes, avenue Gaston Berger 2, F-35000 Rennes
Dans la chanson d'auteur, un « nouveau héros », bien différent de l'Homme nouveau.
Natalia Ogarkova => Dans la chanson d'auteur, un « nouveau héros », bien différent de l'Homme nouveau. |
par Natalia Ogarkova, traduit du russe par Anna Louyest Dans la musique aussi, la mort de Staline marque un tournant. Alors que le pouvoir continue de vouloir imposer ses airs et ses textes, la chanson d'auteur apparaît pendant le Dégel, avec ses chanteurs-interprètes-compositeurs : les bardes. Les personnages créés par ces derniers sont, à la fois, caractéristiques de l'époque et très différents des Hommes soviétiques. En effet, les modèles et normes inspirant leurs auteurs renvoient bien plus à Pouchkine et à sa « liberté secrète » qu'aux dernières instructions du Comité central. Cette chanson est aussi un espace de liberté, ce qui explique qu'elle ait été très populaire, mais n'ait pas bénéficié des canaux de diffusion officiels. Chapitres : L'échec de la tentative pour créer une chanson soviétique, en rupture avec les chansons à la mode. Un tournat au début des années 1930. Les bardes et la chanson d'auteur : Alexandre Galitch (1918-1977), Boulat Okoudjava (1924-1997), Vladimir Vyssotski (1938-1980). Les héros de la chanson d'auteur.
La fabrique de l’homme nouveau après Staline : Les arts et la culture dans le projet soviétique, par Cécile Vaissié 2018, pages 139-147, 29 références
http://www.vava.be/RC_Events-Full.htm?IDEvent=6740 https://books.google.be/books?id=ATltDwAAQBAJ
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le mardi 28 août 2018
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Catégorie : Histoire de la Russie |
Type : Littérature |
Presses Universitaires de Rennes, avenue Gaston Berger 2, F-35000 Rennes
La fabrique de l’homme nouveau après Staline : Les arts et la culture dans le projet soviétique.
Cécile Vaissié => Les arts et la culture dans le projet soviétique. aux Presses Universitaires de Rennes. |
par Cécile Vaissié Dès ses débuts, l’État soviétique entend remplacer le Russe du passé par un « homme nouveau », indispensable pour que se concrétise le projet bolchevik : créer un « monde nouveau », avec des rapports politiques, économiques, sociaux et même humains, fondamentalement modifiés. L’Homme nouveau est donc censé être, à la fois, le moyen, la condition, le résultat et le témoignage des changements entrepris. Or, c’est aux arts et à la culture que sont confiées les tâches de représenter cet Homme nouveau et, surtout, de le créer en « rééduquant » – tel était le terme employé – les ex-citoyens de l’Empire qui pouvaient l’être, les autres étant écartés d’une manière ou d’une autre. Après la mort de Staline (1953), le discours officiel reste inchangé pour l’essentiel, mais l’image du Soviétique dans les œuvres littéraires et artistiques, y compris celles autorisées par la censure, se modifie très nettement. En outre, de plus en plus de Soviétiques tentent, par l’art et la culture, d’échapper aux règles trop strictes encadrant la vie sociale. La culture se fait double, voire triple ; plus que jamais, elle multiplie les codes, les doubles sens, l’implicite. Les œuvres d’art et leur réception, des convictions et des goûts évoluent et se complexifient, derrière les slogans officiels rabâchés et les affiches de propagande auxquelles plus grand monde ne prête attention. Un processus de déconstruction de l’Homme nouveau s’observe, tandis que des mythes s’effritent. Et ces évolutions expliquent aussi pourquoi l’URSS n’a pas survécu à cinq années de Perestroïka.
ISBN 2753555680, 9782753555686 292 pages
Сайт/Site : https://books.google.be/books?id=ATltDwAAQBAJ
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