Calendrier Culture russe - notice 7719 - Vania / Vania ou le démon de la destruction.
Width:

     Vava Agenda/Calendar - cliquable days
Dim
Lu
Mar
Mer
Jeu
Ven
Sam
28
30
31
2
4
6
8
12
13
17
18
21
25
26
27
28
29
30
1
2
3
4
5
6
7
8
 Août
previous icon
Septembre
next icon
Octobre 
 
previous arrow
  2022  
next arrow
 
Agenda Culture Russe
 
jeudi, le 15 septembre 2022
 

Vania / Vania ou le démon de la destruction.

Théâtre de la Tempête Cartoucherie, Salle Serreau, route du Champ-de-Manœuvre, F-75012 Paris
du jeudi 15 septembre 2022 au dimanche 23 octobre 2022
     du mardi au samedi 20 h – dimanche 16 h – durée : 2 h 30

https://www.youtube.com/watch?v=4Tnd5-9txW8&t=7s
https://www.paris-moscou.com/vania-vania-ou-le-demon-de-la-destruction-dapres-anton-tchekhov/
Affiche. Théâtre de la Tempête Cartoucherie, Paris. Vania ou le démon de la destruction, d|après Anton Tchekhov. 2022-09-15
Vania / Vania ou le démon de la destruction, d'après Anton Tchékhov.
D'après Anton Tchekhov, de Moustafa Benaïbout, Louise Coldefy, de et mise en scène Clément Poirée. Avec John Arnold, Elsa Guedj, Thilbault Lacroix, Matthieu Marie, Emmanuelle Ramu, Tadié Tuéné.
En confrontant Le Génie des bois et Oncle Vania de Tchekhov, une troisième histoire se révèle. Celle des mouvements intimes de l’âme de son auteur.
Pour mettre en jeu ce cheminement, oublions Tchekhov. Imaginons un couple de scénaristes qui s’isolent pour écrire « Vania ». Ils se complètent, se contredisent, réécrivent des scènes.

L’imagination gagne, les murs s’écartent. Les personnages prennent corps. Tant bien que mal, l’écriture avance jusqu’au point de rupture : Vania doit-il mourir ? Les divergences sont trop fortes, chacun écrira sa fin.(…)

Tchekhov a écrit deux versions d’une même œuvre, Le Génie des bois puis, dix ans plus tard Oncle Vania. Chacune ausculte notre rapport à la vie, à l’amour, nos ressentiments,nos blessures, nos lassitudes. Chacune est hantée par ce que Tchekhov appelle « le démon de la destruction », ce désir d’en finir avec lequel nous luttons constamment. Si les récits présentent des ressemblances évidentes, les fins, elles, sont radicalement différentes : dans la première, Vania se suicide et tout va mieux, le médecin enlace sa jeune amoureuse sous un flamboyant ciel d’incendie qui sévit au loin, image d’amour et de combativité ; dans la seconde, Vania se rate et tout finit dans le désespoir et l’amertume.
Vania et sa nièce restés seuls dans la maison se remettent compulsivement au travail, résolus à endurer jusqu’à leur mort.
On est pris de vertige : le suicide du malheureux conduit à une résolution heureuse. Dans cet écart réside une dramaturgie aussi passionnante que les pièces elles-mêmes.

Faut- passage à l’acte ? Faut-il le sacrifice du bouc émissaire ? Comment rendre compte de la richesse propre à chacune des œuvres et en même temps donner à voir le passage de l’une à l’autre, véritable bande témoin des mouvements d’une âme trop sensible ?
Le rêve, c’est de faire entendre les deux pièces en une seule et de traduire l’effet du temps qui passe sur nos forces et nos espoirs.
C’est ce vertige qui m’a conduit à penser une adaptation en forme de jeu.
Un couple d’auteurs écrit à quatre mains un nouveau scénario : Le Démon de la destruction. Ils sont d’accord sur les grandes lignes
mais chacun a sa vision. Au gré de ce jeu des versions se déploie le pouvoir de l’imagination… une fiction quantique en quelque sorte.
Le bureau exigu qui sert de décor est peu à peu envahi par les personnages dont les contours se dessinent de plus en plus nettement ; les murs s’écartent et se dissipent.Nos deux auteurs sont peu à peu immergés–submergés dans leur propre histoire,nous laissant face à la nôtre.(Clément Poirée)

Catégorie : Théâtre | Type : Spectacle
Calendrier / Affiches | Livre d'or → consultation / signature | Enquête → besoins des contacts
Bordereau → notice (réservé) | Inscription | Liens → agendas similaires | livres-souvenirs | Privé