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Le Train Zéro.de Iouri Bouïda, traduction Sophie BenechMise en scène et scénographie Aurélia Guillet Théâtre Gérard Philipe, boulevard Jules Guesde 59, F-93200 Saint-Denis le dimanche 24 novembre 2019 dim 24 nov 2019 - 12:30 dim 26 jan 2020 - 12:30 dim 08 mar 2020 - 12:30 dim 08 mar 2020 - 12:30 Brunch au restaurant du théâtre Afficher en savoir + Rencontre avec l’équipe artistique dim 19 jan 2020 - 17:00 dimanche 19 janvier avec l'équipe artistique de Le Train Zéro INFOS RESERVATIONS : 01 48 13 70 00 reservation at theatregerardphilipe.com PLEIN TARIF : 23 € Сайт/Site : https://www.theatregerardphilipe.com/cdn/le-train-zero Après cette rentrée marquée par les auteurs anglais, le retour en terre slave s’imposerait presque. Voilà des années que le TGP partage sa passion pour la littérature et le théâtre russes : Tchekhov, Pouchkine, Dostoïevski, Boulgakov, Erdman, Andreïev, Blok, Harms, Akhmatova ont hanté, par-delà les siècles, toutes les salles du théâtre. Leurs illuminations, leurs fulgurances, un peu de leur âme, nous sont parvenus. Cette saison, c’est Iouri Bouïda qui ouvre les pages de son Train Zéro. Né dans la région de Kaliningrad en 1954, il vit actuellement à Moscou. Depuis 1992, il a publié de nombreux livres en Russie où son oeuvre jouit d’un grand prestige. En France, certains de ses ouvrages sont traduits et publiés. Il reste pourtant à découvrir. La metteuse en scène Aurélia Guillet adapte ce récit crépusculaire et le confie au comédien Miglen Mirtchev. Il incarne Ivan Arbadiev, le dernier habitant d’une colonie ferroviaire située à la lisière du monde. Pendant des années, avec une petite communauté de femmes et d’hommes, il a attendu le passage quotidien du Train Zéro, contrôlé par l’armée, dont les portes plombées et un secret absolu protègent le contenu. Resté seul, il convoque des souvenirs empreints de l’obsession de servir un système dont il est le pur produit. Ce texte puissant et dense évoque le régime concentrationnaire soviétique mais il se déploie plus largement. Les personnages sont tellement pris par leur désir de vie, d’amour, de compréhension ou d’acceptation, que leur humanité saisit bien au-delà du contexte historique. Le Train Zéro peut être une métaphore de ce qui fait sens ou non, de ce qui fait vivre ou mourir. Peut-être qu'il y a quelque chose là-bas. Qui sait ? Mais il peut aussi ne rien y avoir du tout, et la Ligne est quand même là, la voilà, elle existe, et le train zéro passe, et nous vivons, et tout ça a un sens, lequel, on n'en sait rien, c'est tout. Comme dans la vie. C'est possible, non ? Iouri Bouïda, Le Train Zéro Catégorie : Théâtre | Type : Spectacle Bordereau → notice (réservé) | Inscription | Liens → agenda similaires | livres-souvenirs | Privé |