La guerre civile russe.par Alexandre Jevakhoff
Éditions Perrin, un département d’Édi8, avenue d'Italie 12, F-75627 Paris Cedex 13
du
mercredi 1
mars 2017
au vendredi 31
mars 2017
Aux éditions Perrin, 688 pages, 28 euros, ISBN : 9782262039936, 688 pages, Synthèses historiques
http://www.editions-perrin.fr/auteur/alexandre-jevakhoff/361572 http://www.medias-presse.info/la-guerre-civile-russe-alexandre-jevakhoff/70204/?utm_source=wysija&utm_medium=email&utm_campaign=Mailing+quotidien https://www.youtube.com/watch?v=cetFBoxRWi8&spfreload=10 https://www.youtube.com/watch?v=eBQAUzc0fX8 http://www.lepoint.fr/editos-du-point/sebastien-le-fol/1917-quand-les-allies-convoitaient-la-russie-24-02-2017-2107236_1913.php
 La guerre civile russe par Alexandre Jevakhoff. |
Pour la première fois, une synthèse globale sur la Guerre Civile (1917-1922), qui ne se focalise pas sur la geste communiste mais interroge tous les acteurs de cette tragédie russe (Rouges, Blancs et Verts). 1917. La révolution de Février, puis le coup d'Etat bolchevique en octobre plongent l'ancien empire des tsars dans une tragique guerre civile. Les rouges, partisans de la révolution mondiale et d'une dictature du prolétariat aussi messianique que totalitaire ; les blancs combattant d'abord et avant tout pour la défense de la patrie russe ; les paysans, essentiellement préoccupés par la propriété de la terre ; les Alliés et les Allemands, pour lesquels la Russie n'est qu'un théâtre de rivalités et d'intérêts : autant d'acteurs, souvent divisés dans leur propre camp, d'un chaos indicible. Dans une Russie aux distances continentales et à la nature indomptable, le conflit, cinq ans durant, désintègre l'Etat et la société dans une violence inouïe qui totalise environ 10 millions de victimes. Pour mieux cerner les implications profondes de cet événement dantesque, et le raconter, il fallait la connaissance intime de l'âme russe d'Alexandre Jevakhoff. Sous sa plume se lisent l'immensité et la diversité d'un champ de bataille où se déroule une guerre de mouvements, où s'impose un système terroriste, où s'affrontent des hommes que tout semble opposer. Alors que les dirigeants rouges – Lénine, Trotski, Dzerjinski, Staline – portent partout le fer et le feu de la révolution, les généraux blancs – Alekseiev, Kornilov, Denikine, Koltchak, Vranguel – découvrent les intransigeances d'une guerre civile à laquelle ils n'ont pas été préparés et qui les oblige, comme nombre d'intellectuels et d'hommes politiques, à accepter un bouleversement mental et moral. Le résultat de ce travail de longue haleine, alimenté en particulier par des archives russes, est exceptionnel : il s'agit de la première étude complète et dépassionnée de ce moment méconnu mais essentiel de l'histoire du XXe siècle.
Il y a cent ans, la Russie basculait dans une révolution aux conséquences mondiales. Ce livre retrace ces années qui ont entraîné la Russie dans la guerre civile. Dans les premiers temps, les révolutionnaires avaient promis que forcer le Tsar à l’abdication signifierait plus de liberté pour tous les Russes. Mais il n’a pas été nécessaire d’attendre longtemps pour voir les bolcheviks installer un pouvoir fort, répressif, dictatorial, inhumain. La Tcheka traque tout ce qu’elle considère « contre-révolutionnaire », dresse sans cesse de nouvelles listes des « ennemis du peuple » et veut « éradiquer » sans merci les « traîtres » à la patrie socialiste. A la guerre civile s’ajoute une guerre paysanne. Le 11 août 1918, Lénine explique ainsi aux responsables bolcheviques de Penza comment ils doivent traiter le « soulèvement des koulaks » (les paysans) dans cinq districts : pendre au moins cent koulaks, publier leurs noms, saisir tous leurs grains, désigner des otages. Le mois d’août 1918 entame les grandes heures de la Terreur rouge. Le Journal rouge (Krasnaïa Gazeta) du 30 août 1918 écrit qu’il faut répandre la « terreur de masse » et la « mort de la bourgeoisie ». A Petrograd, pour « venger » l’assassinat d’un responsable bolchévique, pas moins de 900 otages sont fusillés. Lénine, Trotski et Staline entrent dans l’Histoire les mains sanglantes. Les généraux blancs – Alekseiev, Kornilov, Denikine, Koltckak, Vranguel – qui font face ne sont pas préparés aux conditions d’une guerre civile très éloignée des codes d’honneur de leur éducation militaire. La suite est connue. Mais ce livre nous apporte quantité de détails issus d’une recherche récente parmi les archives russes.
Alexandre Jevakhoff Historien et haut fonctionnaire, ancien élève de l’ENA, Alexandre Jevakhoff préside le Cercle de la marine impériale russe et est membre de l’Union de la noblesse russe. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Les Russes blancs et, dernièrement, Le Roman des Russes à Paris. Catégorie : Histoire | Type : Littérature
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