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Le Journal d’un homme de trop.Spectacle d’après l’œuvre d’Ivan TourguenievDurée du spectacle : 1h30 Théâtre Darius Milhaud, Salle 1, allée Darius Milhaud 80, F-75019 Paris du vendredi 3 mai 2019 au vendredi 21 juin 2019 — Dates, jours et horaires de programmation : Les vendredis 3, 10, 17, 24, 31 mai, 7, 21 juin à 21h00 + dimanches 5, 19 mai à 18h30 et 26 mai 2019 à 15h00 Tarif des places : 18€ / Tarif réduit (séniors, chômeurs) : 14€ / tarif étudiant & moins de 26 ans : 10€ Сайт/Site : https://www.theatredariusmilhaud.fr/programme-des-spectacles/le-journal-d-un-homme-de-trop
Adaptation : Jérôme Godeau Mise en scène : Yacine Benyacoub Assistante mise en scène : Manoulia Jeanne Compositeur : Benjamin Jarry Interprètes : Gérard Gheleyns, Pascale Karsenti, Martin Alcouffe, Juliette Pi Scénographie : Mahfoud Yacef & Yacine Benyacoub Costumes : Cléo Paquette Lumière : Patricia Luis-Ravelo « Et puisse la vie, forte et jeune, Se jouer à l’entrée de mon tombeau, Et la nature, indifférente, Briller d’une éternelle beauté »(Pouchkine) Nicolas Nicolaïevitch Tchoukaltourine s’éteint peu à peu d’une maladie incurable. Il décide alors d’écrire son journal afin de comprendre pourquoi rien n’a été possible dans sa vie, rappelant à lui ses souvenirs, et faisant resurgir les événements marquants de son existence. Cette nouvelle d’Ivan Tourgueniev, censurée ses premières années et rarement adaptée au théâtre, retrouve aujourd’hui avec cette création inédite un nouveau langage, une nouvelle lumière. Afin de restituer toute la force de cette adaptation, l’espace scénique se fait le théâtre de confrontations vibrantes entre des personnages qui jouent leur vie à chaque instant. Les corps, les mots et les silences se font l’écho d’un cri éperdu pour exister. Le décor, composé de modules aux lignes épurées, invite le spectateur à l’imaginaire, évoquant tout à la fois une chambre, un jardin et un salon. Les lieux, comme la temporalité, s’entrelacent au gré des visions de Nicolas Nicolaïevitch par le biais d’une scénographie numérique spécialement développée. La lumière est modelée, ciselée avec sensibilité, révélant le visible et le secret dans chacune des situations traversées par les personnages de la pièce. La musique devient un second langage, celui de l’invisible, au travers de thèmes et de labyrinthes harmoniques composés à la viole de gambe, au violoncelle, à la guitare acoustique et électrique. Les costumes traduisent le flottement d’un parfum passé et restituent un XIXème siècle transfiguré. Autant de nuances et de textures qui viennent renforcer l’écrin des émotions que propose ce spectacle. Catégorie : Drame russe | Type : Théâtre Bordereau → notice (réservé) | Inscription | Liens → agenda similaires | livres-souvenirs | Privé |