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Alexandre Ier, Tsar de Russie, guerrier malgré lui.F.I.S., boulevard Baudoin 18, 1000 Bruxellesle jeudi 19 mars 2015 — à 14 heures 30' Tel de réservation : 02 223 00 00 Sacha Korsak vous invite à une conférence sur la Russie Résumé : L’histoire russe ne tarit pas devant l’originalité de ses hommes célèbres, Alexandre Ier est une personnalité peu commune. Elevé par sa grand-mère et vivant séparé de ses parents, le prince Alexandre sera élevé par un philosophe suisse du nom de La Harpe. Le précepteur lui inculque les idées humanistes du XVIII siècle. L’assassinat de son père, l’empereur Paul Ier, le laisse perplexe et toute sa vie il s’en voudra de ne pas s’être opposé à ce crime. Marié très jeune à Elisabeth, une princesse allemande, il sera secondé par son épouse pendant toute sa vie. Les épreuves ne manquent pas. Il devient tsar à 19 ans et est ovationné par tout un peuple. Dès sa montée sur le trône, il désire mener une politique libérale et libérer la Russie de son ancien fardeau : le servage. A cet effet il s’entoure d’un comité secret, chargé de mener une politique moins autocratique. Un de ses meilleurs amis, Adam Czartoryski, fait partie de ce comité. Prince polonais, celui-ci propose au tsar la libération de la Pologne. Mais l’Europe gronde, elle est devenue une véritable poudrière. Les alliances se font et se défont au rythme des batailles menées par Napoléon Bonaparte. La bataille d’Austerlitz sera un avertissement sérieux à Alexandre, lui qui voulait commander une armée victorieuse. Mais le pire est à venir. La Russie soutient la Prusse et s’allie à l’Autriche. Les deux alliés russes succombent à Iéna d’une part et à Auerstäedt d’autre part. Seul la Russie reste l’ennemi de Bonaparte. Deux batailles successives à Eylau et à Friedland vont placer Alexandre dans le rang des vaincus. Il faut négocier. Les deux empereurs se rencontrent à Tilsit et ensuite à Erfurt. Une nouvelle alliance franco-russe apparaît ; les signataires se promettent assistance. Mais lors des batailles D’Essling et de Wagram contre les Autrichiens, Napoléon n’obtient aucune aide d’Alexandre. Pire encore pour l’empereur français, les Russes ouvrent leurs ports aux navires anglais. C’est un casus belli. Le 22 juin 1812 Napoléon franchit le Niémen et marche sur Moscou. La ville va être prise après la bataille de Borodino, Moskova pour les Français. Koutouzov nommé généralissime organise la défense, fait incendier Moscou et poursuit l’ennemi à travers les plaines russes. Pour Napoléon c’est la débâcle. A la Berezina il n’a plus que 60.000 hommes sur les 600.000 au départ. Les alliés marchent sur Paris. Alexandre rentre dans la capitale et est salué comme un libérateur. Bonaparte est exilé à l’île d’Elbe. Il faut sceller cette victoire par une paix durable, le Congrès de Vienne s’ouvre. Alexandre le préside. Waterloo efface le rôle du Tsar au Congrès, cependant la situation de la Pologne reste inchangée. Alexandre quitte la France sans avoir au préalable remit Louis XVIII sur son trône et fondé la Sainte Alliance. De retour en Russie il confie les affaires du pays au général Araktcheïeff. Homme de poigne il a très vite fait de balayer les idées libérales d’Alexandre. Quant à l’empereur, il devient de plus en plus mystique et sombre dans une véritable dévotion religieuse. Sa mort est un mystère car il disparaît à Taganrog et réapparaît sous les traits d’un moine en Sibérie. Vraie ou fausse sa mort encore aujourd’hui reste une énigme. Catégorie : Histoire | Type : Conférence Bordereau → notice (réservé) | Inscription | Liens → agenda similaires | livres-souvenirs | Privé |